Le GARMIN TRIATHLON DE PARIS est devenu une épreuve incontournable dans le paysage du triathlon, il est certes une épreuve sportive mais au-delà une expérience de vie. Et le cru de 2019 a offert un plateau de nouveautés très appréciables.

Un parcours inédit au départ du Bassin de la Villette  et serpentant la capitale pour vous emmener à la découverte ou redécouverte des sites remarquables et incontournables de la Ville Lumière : la Bastille, le Louvre, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, la Place de la Concorde, le Grand Palais.
A la différence que vous ne ressemblez pas à un touriste chinois vêtu de votre casquette parasol et appareil photo autour du cou. C’est à coup de pédales et de sueur que vous en avez plein les mirettes. Triathlète vous êtes mais touriste aussi.

Parmi les autres nouveautés, il y a eu aussi le lancement d’un format dit S comme sprint afin que chacun puisse vivre cette expérience à sa manière et un format plus adapté pour débuter dans le triathlon.

Enfin, l’édition 2019 a fait la part belle à l’engagement éco responsable et la labellisation handisport.

L’accueil pour les participants handisports est une démarche à encourager pour promouvoir le triathlon comme un outil d’inclusion et je sais de quoi je parle car je travaille pour les personnes en situation de handicap.

OH MY TRI a interviewé un athlète qui a participé à cette édition et qui a accepté de répondre à quelques questions pour vous faire vivre sa course et ses ressentis.

1/ Comment avez vous entendu parler du Garmin Triathlon de Paris ? Est ce la première fois à laquelle vous participez et sur quel format ?

J'ai pu voir des vidéos et photos de ce triathlon sur les réseaux sociaux et étant sur Rouen à 1h30 de Paris ça permet de faire un déplacement facile.

Faire du vélo en plein Paris ça fait toujours rêver. Ayant déjà couru le marathon de Paris, je me suis souvenu de l'ambiance et du décor de la ville à admirer pendant la course alors un tri dans Paris ça devrait être aussi magique !

J'y ai déjà participé il  y a 3 ans et j'en garde un super souvenir. Je m'étais régalé sur le parcours vélo et à pied.

J'ai choisi le format M soit la distance olympique 1500m, 40km et 10 km car je fais déjà du triathlon depuis de nombreuses années et le format sprint ça ne dure pas assez longtemps.

2/Pourquoi le refaire ?

Comme je l'ai déjà dit Paris c'est tout proche. Et par dessus tout, je suis fan des courses en drafting à vélo. Je voulais voir aussi si j'étais capable de faire une meilleure performance. Et puis le départ natation a changé, c'était l'occasion de voir la course sous un aspect différent.

Je trouve l'idée du rassemblement à la Villette du village vraiment au top, un seul et même lieu  permet de se retrouver plus aisément.

3/Le parcours vélo a -t-il tenu ses promesses  aux allures de carte postale ?

Oh oui ! Même si on a la tête dans le guidon car dans le peloton il faut être prudent et faire très attention, on savoure la chance qu'on a d'être sur un parcours au coeur de la capitale sans voiture et ça donne de belles images dans la tête, de beaux souvenirs.

4/ Qu'avez-vous pensé de l'engagement éco responsable promis et vanté par l'organisation ?

Cet engagement a été tenu et respecté (tri sélectif, nettoyage des berges par exemple...) et je trouve que d'autres triathlons devraient en prendre exemple. Ce n'est sans doute que le début de prise de conscience dans le domaine des courses. On voit tout de même de plus en plus d'évènements le prôner. Mais c'est aussi à chacun de faire une course propre. Quand je vois des athlètes jeter leurs gels ou leurs emballages de barres énergétiques je me dis qu'il reste encore un vaste chantier.

5/Quels seraient les axes d'amélioration à envisager ?

Proposer encore des nouveautés afin qu'on ne se lasse pas de refaire encore et encore cette course. Un autre parcours vélo ou à pied. Ou un format encore plus long pour toujours plus de plaisir.

6/ Quelle est votre plus belle émotion sur cette course ?

Sans aucune doute le moment finish avec la tête remplie d'émotions et de joie d'avoir accompli une belle course. Mais je suis souvent aussi ému de prendre le départ quand l'envie d'en découdre est là et un peu comme le personnage héros de l'Education Sentimentale, Frédéric Moreau,  de m'écrier "A nous deux Paris", comme un corps à corps avec la capitale.