Ca fait des mois que je ne publie plus rien sur mon blog, ma page, des mois que je ne participe à aucun défi moi qui d’habitude me rue sur les évènements les plus dingues. Mon corps réclame toujours sa dose de sport et je poursuis un travail d’endurance orienté vers le plaisir et le besoin d’oublier ma profonde tristesse. Je ne souhaite pas virer dans un pathos mièvre et « guimauvesque » juste vous encourager à vous accorder parfois des trêves pour vous occuper de votre famille et prendre le temps de vous sentir mieux car la compétition si elle est galvanisante pour ma part doit rester un moment de bonheur et non un moment de contraintes ou de souffrance.

Si vous suivez un peu mon actualité ou mes quelques récits vous avez remarqué que mon enfance a été bercée par la présence au quotidien de mes grands-parents. Alors quand il  est l’heure pour eux de nous quitter, cela représente un immense vide. Chacun connaît, a connu ou connaîtra cette souffrance et cette page de vie qui se tourne. Bien sûr ce sont des personnes âgées et nous acceptons notre condition de mortel faute de choix, mais peut-on se faire au deuil quel qu’il soit ? Il est certain que ça peut donner une nouvelle force…
Mais pendant quelques mois, ça m’a plongé au cœur d’une grande tristesse.

Cependant, faut-il renoncer à ce qui nous apporte du bien-être ?

Le Triathlon de Deauville a toujours été un rendez-vous dans mon calendrier sportif et prend de plus en plus d’importance chaque année fort de son succès.

Je ne me sentais pas la force de me challenger alors si je prends le départ de cette course c’est en mémoire d’eux qui m’ont toujours aimé et encouragé à avancer même face aux obstacles de la vie.

Ce triathlon est chaque année un moment de fête et mélange tous les genres, tous les goûts. Il permet de réunir les adeptes de l’effort long, les curieux du triple effort en mode découverte ou encore les enfants avides et fiers de montrer à leurs parents de quoi ils sont capables. Une formidable épopée générationnelle.